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7 août 2010 6 07 /08 /août /2010 11:26

Voilà, les matchs de qualif reprennent pour les Bleues... Elles iront jouer en Islande ce 21 août, et elles rencontreront la Serbie à domicile le 25 août prochain; on espère qu'elles continueront leur sans-faute (8 victoires en 8 matches, 42 buts marqués et 0 encaissés). En novembre dernier, le match aller s'est soldé par une victoire 2 à 0 des Françaises. Devant leur public, les Bleues auront à coeur de confirmer ce résultat!

Il s'agit en effet de rester première du groupe de qualification et donc de ne pas se louper sur ces deux derniers matchs, l'Islande n'est qu'à 3 points des Françaises...

 

Ces deux matchs seront diffusés en direct sur la chaîne Direct 8, qui doit se frotter les mains d'avoir signé le contrat de diffusion avec la FFF puisque les audiences suivent très bien.

 

http://www.fff.fr/common/bib_img/images/480000/1000/100623191027_600onze.jpg

  Le Onze de départ du dernier match en Estonie, gagné 6-0

Source

 

Islande - France

samedi 21 août - 20h45

 

France-Serbie

mercredi 25 août - 20h45

Stade de l'Aube - Troyes

Tarifs de 3€ à 8€

Plus d'informations sur le site de l'ESTAC (qui possède une équipe féminine...avis aux Champenoises!)

 

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5 août 2010 4 05 /08 /août /2010 10:05

Les championnats d'Europe ont été un succès pour l'Equipe de France. Les journalistes n'ont pas tari d'éloges sur nos athlètes médaillés, satisfaisant le désir du public de se trouver de nouvelles idoles en bleu.  Mais très vite, les esprits grincheux se sont réveillés, en grognant qu'après tout ce n'était QUE l'Europe et que l'année prochaine à Daegu, ce serait une autre paire de pointes. Certes, mais est-ce que cela rendra ce championnat du Monde moins passionnant?

 

Râler d'avance parce que les Français ne gagneront pas, c'est le pire versant du sport.  Je me fiche que la moisson de médailles soit plus frugale à Daegu...

Le sport, c'est se dépasser, donner tout ce qu'on a. Le rôle de l'adversaire est de nous faire sortir tout le meilleur de nous-même, rien de plus beau qu'un duel au sommet. Et chacun son sommet d'ailleurs : ce frisson du sport, je peux le ressentir devant ma télé pour les Jeux Olympiques comme au stade municipal. Faire la fine bouche depuis son canapé, ne tolérer que de regarder les compétitions les plus relevées, accorder un crédit excessif à la performance comptable, c'est passer à côté de tout ce qui fait le sport.

Dans ces championnats d'Europe, on a vu de beaux affrontements, il y a eu de belles surprises, en bref de belles émotions. Qu'importe le grain, pourvu qu'on aie l'ivresse: si les sprinteuses vont moins vite, à l'oeil nu je ne fais pas la différence. 

 

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2 août 2010 1 02 /08 /août /2010 08:00

... et je kiffe. Oui, car je grince encore des dents en regardant mon Tshirt du semi de Paris. Il y a avait bien le semi-marathon d'Aix, mais il est couplé avec la course féminine l'Aixoise. Bref, si l'idéal me semble être la représentation d'un homme et une femme ensemble, l'audace mérite d'être soulignée pour une course mixte!

http://20kmparis.com/web/Images/home_affiche_2.jpg

Il ne s'agit d'ailleurs pas que de graphisme puisque cette année, les organisateurs espèrent passer à 30% de femmes inscrites. Un challenge, si on considère les statistiques de l'édition précédente: 21% de coureuses s'étaient inscrites en 2009. C'est néanmoins envisageable, car avec la constante augmentation du nombre de coureuses, que ce soit pour le plaisir ou pour la compète, le marché de la course à pied féminine devient développé. Les 20 km de Paris sont en outre une très belle course populaire, idéale pour débuter, où le nombre élevé de participants de tout niveaux évite tout risque de se retrouver seul-e en fin de course.

Un seul bémol: les organisateurs ne prévoient pas de garderie... c'est pourtant le genre de prestation qui arrange bien les parents seuls, ou les couples de coureurs. Pour l'instant, c'est surtout automatique sur les courses exclusivement féminines. Une manière de rappeler que la garde des marmots est une tâche qui revient aux femmes?

 

 

 

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29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 08:00

Edit 30/07: oui, je sais, deux belles médailles féminines viennent de tomber (Véronique Mang et Myriam Soumaré en 100m, pour ceux qui habitent sur Mars) mais je pense que cela ne remet pas en cause le constat global, à savoir que le haut niveau a du mal à recruter.

 

ça y est, les championnats d'Europe de Barcelone ont commencé mardi, je n'ai plus de vie car me voilà scotchée à l'écran tous les soirs. Cependant, les horaires tout méditerranéens des épreuves, imposés par la chaleur, me permettent de faire autre chose. Lu, cet article dans 20 Minutes intitulé "Athlétisme français: où sont les femmes?". OK, force est de constater que les françaises ne brillent pas particulièrement ces dernières années en athlétisme. Nos formidables coureuses de fond, Christelle Daunay et Anne-Cécile Fontaine, ne doivent pas faire oublier le désert relatif des autres disciplines.

 

Une question de génération? Oui, sans doute, on ne peut pas avoir des pépites tous les ans.

Le haut niveau n'intéresse pas les femmes, tout simplement? Ceci, par contre, me semble trop facile. Un peu comme ce que j'entends depuis des années dans mon domaine: "Les femmes n'aiment pas les sciences et les technologies". Un peu comme ce qu'on entend quand on ose parler de plafond de verre: "Mais les femmes n'aiment pas le pouvoir!". Je suis bien plus d'accord avec l'entraîneur Jean-Pierre Perrin qui affirme:  «Si elles ne font pas du haut niveau, c’est parce qu’on ne les intéresse pas au haut niveau». Ce même entraîneur fait également une remarque très pertinente, à savoir que l'entraînement des femmes est une spécialité en soi et que peut-être que l'encadrement n'est pas à la hauteur en ce sens. Voilà qui rejoint certains aspects défendus par Caroline Payot-Podevin, par exemple. Car un entraînement inadapté génère des contre-performances, mais aussi parfois perte de motivation et de confiance, voire des blessures...

 

Les femmes ont du mal à choisir entre famille et carrière sportive? Elles préfèrent faire des enfants jeunes plutôt que de s'engager à haut niveau? La première est évidente - pour tous, hommes et femmes -. Je ne sais pas si la seconde est vraie, mais si ça l'est, posons-nous les bonnes questions avant d'incriminer seulement les jeunes filles.

Le haut niveau est synonyme de gros sacrifices, et ce pour tout le monde. On admet communément que c'est plus dur pour les femmes, et on s'en plaint, au lieu de chercher à changer ce préjugé purement sociétal.

Car premièrement, à l'âge où les sportives prennent généralement leur retraite elles peuvent encore faire des enfants. Et deuxièmement, les exemples de championnes qui renouent avec le succès après la maternité se multiplient, de Kim Clisjters à Paula Radcliffe... on en parle même sur le site de l'Equipe (sur le blog de Pascal Grégoire-Boutreau).

 

Quelle est donc cette société encore stéréotypée, où des jeunes filles de 20 ans choisissent de pouponner tout de suite plutôt que de pratiquer à haut niveau un sport qui les passionne et pour lequel elles sont douées? En serait-il ainsi si les sportives étaient davantage reconnues et soutenues?* J'aurais bien aimé que l'article développe cette remarque de l'heptatlonienne Marie Colonvillé: «On n’est pas toujours traité sur le même pied d’égalité.»

 

 

 

 

 

*Cette question est pour toi, mon cher ami le sportif de canapé en charentaise, toi qui grommelle devant ta télé et sur Internet que les Français-e-s "n'ont pas la gagne" et "ne se donnent pas les moyens d'y arriver".

 

 

 

 

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26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 22:19

Oui, oui, j'ai un train de retard, il faut dire que je rentre tout juste de vacances et je débarque! C'est donc dans le numéro de juin du magazine Gala que ça se passe: on y trouve Louisa Necib, Amandine Henry, Corine Franco, Laure Boulleau et Sarah Bouhaddi... dans les pages de la rubrique mode. Apparemment le sursaut d'attention qu'on eu certains médias pour les Bleues, après la débâcle de leurs collègues masculins, fait des petits.

Alors évidemment, j'aurai préféré qu'on les fasse parler. Il y a des tas de choses que j'aimerais savoir sur elles: comment ont-elles décidé de faire du foot? Comment décide-t-on de s'engager à haut niveau pour un sport si peu reconnu? Ont-elles fait d'autres sports? Quelles sont leurs ambitions? Comment ça se passe depuis qu'elles sont professionnelles? Quelles sont leurs ambitions, comment voient-elles l'avenir? Mais il faudra se contenter d'images en papier glacé.

http://www.gala.fr/var/gal/storage/images/media/images/actu/le_mag_en_kiosque/887/mode_foot/1387338-1-fre-FR/mode_foot.jpg

Source: Gala.fr

 

Néanmoins, je trouve que c'est plutôt positif.

Je m'explique. Je me suis demandé si ce n'était pas, finalement, réduire les filles encore au rang de potiches au sourir efigé. Oui, un peu sans doute... Mais pour le coup, ce n'est pas réservé aux femmes: car avant Drogba, Ronaldo, Eto'o et consorts en slip dans Vanity Fair, j'ai souvent vu des séries de mode masculine avec des sportifs. On doit également encore souligner que les filles photographiées sont - évidemment - choisies parmi les plus jolies. Le message renvoyé ne sera-t-il pas "Sois belle avant tout?". D'accord. Mais on peut renverser la vapeur, et décider que ces photos font une belle campagne de pub pour le foot féminin. Car sans être vraiment des chefs d'oeuvre, les photos sont tout de même colorées, animées, et ballons et crampons ne sont jamais très loin. Rien à voir, donc, avec l'esprit racoleur des photos nues de l'année dernière.

Sans compter que de voir des sportives bien musclées remplacer les habituels mannequins faméliques, ça fait plaisir, non?

 

Je pense sincèrement que de telles photos, dans un magazine relativement populaire, peut contribuer à alimenter le mécanisme de notoriété. On ne peut pas aimer ce qu'on ne connaît pas! Petit à petit, peut-on donc espérer que le public devienne intrigué, puis intéressé, et même franchement demandeur de VRAIS sujets sur les joueuses de football?

 

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19 juillet 2010 1 19 /07 /juillet /2010 08:00

C'est encore sur le fameux site Courir au Féminin que j'ai trouvé cet article, postée par une membre:

What Exercise Science Doesn’t Know About Women

 

C'est en anglais... voici ce que j'en retiens, si vous êtes mieux armés que moi n'hésitez pas à ajouter ou corriger.

 

L'article fait part de l'expérience d'un scientifique qui a mené une étude sur le rôle des protéines dans la récupération sur des sujets masculins. Il a ensuite mené la même étude sur des sujets féminins, mais les conclusions n'étaient pas les mêmes!

En fait, la plupart des expériences menées par les scientifiques du sport le sont avec des hommes; les conclusions qu'ils en font sont donc basées sur des métabolismes masculins.

Ils se sont notamment rendus compte que les protéines n'avaient pas, chez les femmes, le rôle bénéfique qu'elles ont pour la récupération chez les hommes. Et que les femmes stockent moins bien les hydrates de carbone (sucres lents) que les hommes. En fait, elles brûlent plus de graisses pendant l'effort, et moins de protéines et de sucres lents qu'eux.

Les scientifiques pensent que les oestrogènes jouent un rôle dans cette différence, puisqu'ils agissent entre autres sur le métabolisme. Par exemple, ceux-ci pourraient protéger les muscles pendant l'effort.

 

Voilà qui recoupe le thème du livre de Caroline Payot-Podevin - la médecine sous-estime  et ignore les spécificités des sportives - , et qui souligne par ailleurs que les connaissances théoriques sur le sport que nous posédons actuellement peuvent encore être affinées pour convenir mieux aux femmes.

Avec, à la clé, des écarts de performances encore réduits?

 

 

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12 juillet 2010 1 12 /07 /juillet /2010 08:00

... au sens propre comme au sens figuré, voici le visuel du prochain Open LFB, la fabuleuse ouverture du Championnat où toutes les équipes s'affrontent, à Paris les 16 et 17 octobre prochain.

Evidemment, on en reparlera...

 

http://www.basketlfb.com/upload/news/zom_20100628-145754-1.jpg

  Source: LFB

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5 juillet 2010 1 05 /07 /juillet /2010 08:00

Running pour elles, je vous avais parlé avec enthousiasme du n°1, on en est maintenant au n°3 et celui-là je l'ai particulièrement apprécié.

 

La couverture à elle seule me ravit, avec cette superbe femme qui n'est pas une jeunette de 20 ans mais a fière allure. Et pan pour le jeunisme outré des autres magazines.

La rédactrice en chef n'étant autre que la fondatrice de Courir Au Féminin, on retrouve un sujet qui avait été abordé sur le forum de la Communauté, et sur lequel j'avais moi-même rebondi: la revendication de récompenses équivalentes pour les hommes comme pour les femmes. Quelque chose que je n'ai jamais lu dans un autre magazine de running, tant l'axiome "elles vont moins vite donc elles méritent moins" semble ancré dans les esprits. A noter que l'axiome du tennis: "elles jouent moins longtemps donc elles méritent moins", invoqué par ceux qui regrettent les primes identiques entre hommes et femmes pour Roland-Garros, contredit totalement le premier: car si on court moins vite, on court plus longtemps pour parcourir la même distance...

Fidèle à sa promesse de ne pas se focaliser sur les débutantes, Running pour Elles va également à la rencontre de participantes du mythique Marathon des Sables, dont pourtant Loulou Nicollin aurait pu dire que ce n'est pas une course de gonzesses. Des femmes somme toutes "normales" dans la vraie vie, qui racontent comment elle sont venues à la course à pied et à ce genre de courses qui n'est tout de même pas à la portée de tout le monde. Un régal!

Personnellement j'ai enfin beaucoup aimé l'article sur le triathlon, pas tellement parce qu'il me promettait un corps de rêve mais parce qu'il donnait des conseils pour les débutantes et wannabe triathlètes... Oui parce que j'ai prévu de m'y mettre à l'horizon 2016, alors je commence doucement à me renseigner, voilà.

 

http://www.courir-au-feminin.com/images/stories/RPE3/RunningPourElles3.jpg

 

 

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 08:00

Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer? Je me demande bien ce qui flatte tant les hommes et rebute les femmes dans le ping-pong que ces dernières ne représentent que 20% des licenciées... C'est pour moi un grand mystère de voir qu'un sport sans contact et qui ne nécessite pas de force de frappe exceptionnelle soit aussi peu féminisé. Il me semble qu'il laisse par contre la part belle à la précision, la vivacité et la rapidité d'action, autant de qualités qu'on reconnaît autant aux hommes qu'aux femmes (pour une fois!). Si ce n'est pas la nature, peut-être est-ce la culture?

 

En tout cas, c'est une situation que les dirigeants ne semblent pas tellement avoir envie de changer:

http://www.fftt.com/temp/sdf/affiche_grand.gif

Source

 

Au départ, c'est une bonne idée d'organiser une opération promotion pendant l'été et je pensais d'ailleurs vous en parler avec enthousiasme, avant de voir l'affiche. Soyons sérieux deux minutes: la Fédération affirme vouloir attirer les jeunes filles et les femmes, mais les communicants oublient de faire figurer des femmes sur leurs affiches à destination du grand public. Dommage...

 

Je vais finir par avoir l'oeil assez aiguisé pour ce genre de choses. On va me dire que j'exagère, mais il me semble qu'en matière de communication rien ne doit être laissé au hasard?

 

 

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28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 08:00

C'est le tout dernier moment pour y participer puisque les inscriptions se terminent aujourd'hui même, (hé ouais, je suis une quichasse en timing) mais ce week-end se tient à Grenoble le Femina Beach Soccer 2010, un tournoi autour du beach-soccer féminin organisé par l'Association de Développement des Sports de Sable.

Je ne connais pas, hein, mais ça à l'air sympa comme tout, et ça a le mérite de s'adresser aux filles.

 

Car il faut bien avouer que faire s'affronter des équipes mixtes dans ce contexte n'est pas forcément aisé, j'ai pu l'expérimenter à plusieurs reprises. Les garçons sont plus grands, plus rapides, ça d'accord, mais aussi souvent plus techniques. Même dans des équipes hyper conviviales où on a à coeur de faire jouer tout le monde, les filles se sentent elles-mêmes comme des "boulets" et laissent plus volontiers leur place. Et force est de constater que ce sont souvent les équipes qui comportent le moins de filles qui gagnent. Bref, pour une ou deux nanas qui vont s'éclater, combien vont être dégoûtées?

Alors le Femina Beach Soccer mérite bien un peu de pub.

 

http://lh6.ggpht.com/_oT3HgxmFFXc/SlGsEsOaAmI/AAAAAAAAAek/MNi_Mjcsdpk/s640/DSC_0051.JPG

http://lh3.ggpht.com/_oT3HgxmFFXc/SlG6L9261cI/AAAAAAAAAr8/BPQzdn-cM-w/s640/DSC_1067.jpg

  Plus de photos

 

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Qui suis-je?

Je suis une sportive amateure un peu touche-à-tout et très accro... Quand je ne suis pas en short, je suis une fervente spectatrice. Mais le sport féminin c'est pas facile à suivre dans les médias: pour une femme, mieux vaut être mignonne que championne. Dans ces conditions, difficile de motiver les copines pour un footing....